nostalgia

nostalgie, les débuts d'une passion

C’est à moins de 200 m d’altitudes, en contrebas du village d’ANTISANTI sur le lieu dit « MUNIGLIA » qu’un jeune couple, Raymond et Manon ont fait le pari de développer un verger de clémentinier.

Aujourd’hui face à des récoltes qui se chiffrent par centaine de tonnes, après les évolutions notables des équipements et des vergers devenus très performants, il est bien difficile d’imaginer combien les débuts furent modestes et laborieux.

C'est au début des années 60 qu'un plan de mise en valeur de la Corse devait apporter un nouvel essor. La plaine orientale (cote est, au sud de Bastia) fut démaquisée, des barrages aménagés afin d’assurer des irrigations. L’exploitation familiale prend naissance.

En raison de l’absence de matières végétale (clémentinier) en Corse, les premiers plants ont été importés du maroc. Le froid est un frein naturel à la culture des agrumes et lors de leur passage sur les quais du port de Marseille, il neigeait. La neige en mai à Marseille est un phénomène rare. Ces tous jeunes plants se montrèrent néanmoins courageux et peu périrent pendant cette transplantation.

Par la suite les clémentiniers étaient issus de la Station de Recherche Agronomique située à San-Giulliano, puis d’un pépiniériste M. VIALA à Borgo.

Il est important de réaliser l’impossibilité d’établir à l’époque un réel programme de développement. Il n'existait pas de point de comparaison. Ce n’est qu’au fur et a mesure, l’expérience étant que l’on a pu maîtriser la production, quoique l’agriculture ne soit pas une science exacte. Mère nature est là pour nous le rappeler.

Lors de la première récolte, des cartons imprimés JMR (JEAN-MISTRAL Raymond) firent leur apparition. La commercialisation se faisait alors sur le local avec des livraisons tous les deux jours. C’était encore de l’artisanat…. Les années suivantes, le volume de production s’amplifiant, il fallait exporter sur le continent. Pour ce faire, il fallait trouver un réceptionnaire sérieux, prêt à défendre notre clémentine. Ce fut le cas avec la maison Armand-Fabre située a Marseille.

illustration Les premiers envois se faisaient par containers, le chargement était réalisé à la main !

Mais la clémentine corse avait peine à se démarquer de ses énormes concurrents que sont le Maroc et essentiellement l’Espagne. Il fallait se structurer, assurer une meilleure qualité, une présentation plus soignée.

C’est en 1983, que Philippe, le fils aîné, intègre l’exploitation familiale.

Avec cette arrivée, un véritable outil de conditionnement est mis à disposition : Désormais les fruits sont lavés, séchés, cirés, triés, mis en caisse et pesés automatiquement. Les caisses sont palettisées et chargées dans des semi-remorque.

Devant le dynamisme de Philippe, son fils, Raymond cède sa place et la Clémentine JMR devient la clémentine JMP (JEAN-MISTRAL Philippe).

Depuis, dans la continuité du travail réalisé par Raymond, la clémentine JMP se démarque.

Les structures sont très souvent mises aux normes. La qualité des fruits est suivie avec grande attention durant toute l’année. La commercialisation est mise en valeur par un travail et une présentation soignée.

La clémentine JMP est digne de la JMR. La passion du beau et du bon fruit est ainsi pérennisée et transmise avec la troisième génération en la personne d’Olivier, fils de Philippe...

Ce site est dédié à Raymond et Manon. La clémentine JMP est en quelque sorte le fruit de leur amour.